À la rencontre de Jean-Marc, Cécile et Joël

Les GBUC, c’est avant tout une communauté. Une communauté de disciples de Christ. Une communauté d’étudiants. Des groupes campus qui sont servis par une équipe d’encadreurs. Nous avons le plaisir de vous présenter 3 membres de cette équipe: Jean-Marc Méango, nouvel encadreur à Polytechnique, ainsi que Cécile et Joël Cornuz, qui reprennent la direction des GBUC. Entrevue.

 

Jean-Marc Méango, Cécile et Joël Cornuz

 

Bonjour Jean-Marc, Cécile et Joël,

Merci beaucoup de vous prêter au petit jeu de l’entrevue. Pouvez-vous vous présenter rapidement?

J-M: je suis le 3e de 7 enfants. Je suis devenu chrétien il y a 21 ans. Je fais un doctorat en génie industriel à Polytechnique Montréal. Avec des amis formidables, nous y avons démarré un GBU il y a 5 ans. Ma thèse occupe mon temps, mais je dois avouer que je préfère de loin les études bibliques et faire des dessins.

C&J: D’origine suisse, nous avons immigré au Québec depuis 11 ans maintenant, pour servir aux GBUC (déjà). Une de nos meilleures décisions, après celle de suivre Christ et… de nous marier!

Quel a été votre parcours avec les GBU jusqu’à maintenant?

J-M: J’ai connu les GBU en 2003 au travers de mon frère qui ne m’a pas laissé dire non à son invitation. Pour moi, jusque-là, la Bible était le livre qui régissait durement ma vie. Apprendre à étudier la Bible de manière inductive avec des personnes de diverses origines m’a permis de regarder Christ différemment. J’ai été leader pour les GBU de Côte-d’Ivoire qui m’ont beaucoup appris. Initialement, je me voyais faire une carrière différente. Dieu a tracé un meilleur chemin. Une fois à Montréal, après une session aux GBUC de l’UdeM, un étudiant a proposé de créer un GBU à Polytechnique. Je me suis dit: «Merci Seigneur pour cette opportunité!»

C: J'ai l'impression que les GBU ont toujours fait partie de ma vie chrétienne: depuis ma conversion (au Cégep, dans un groupe GBU), ma  première job (équipière GBU à Genève après mes études en théologie), en passant par la plateforme francophone, un comité de délégués de toute la francophonie: l'occasion de travailler (et de devenir ami) avec des gens extraordinaires... dont Marc Debanné, ancien directeur des GBUC - ce qui nous a finalement conduits jusqu'à Montréal.

J: En épousant Cécile, j’ai épousé les GBU. Découvrir la profondeur des études bibliques, leur impact sur ma vie (et celle des étudiants) et faire connaissance de notre famille mondiale (l’IFES) ont été des facteurs décisifs de croissance pour ma foi: plus mature, plus réfléchie, plus solide.

Quel est votre nouveau rôle au GBUC? Pourquoi choisir de vous y engager?

J-M: J’ai décidé de devenir équipier GBUC. L’ancien Secrétaire Mondial, Daniel Bourdanné, une fois expliquait que notre raison de servir c’est que «Dieu aime les étudiants». Pour moi, servir ceux que Dieu aime est un privilège. Si je peux être ingénieur et équipier, docteur et serviteur, expert en génie industriel et enseigné par les expériences des étudiants, peut-être cela inspirera-t-il quelqu’un d’autre à s’engager. Comme le dit Paul dans Éphésiens 2,10 «Car nous sommes son ouvrage…»

C&J: Depuis le 1er mai, nous sommes les nouveaux directeurs des GBUC. Après avoir 11 ans comme équipiers à l'UdeM / Polytechnique, nous nous réjouissons de mettre notre expérience au bénéfice du mouvement. Et nous sommes émerveillés de voir l'équipe que Dieu a levée au sein des GBUC - ensemble, nous voulons nous mettre au service de la nouvelle génération d'étudiants afin qu'ils puissent être toujours davantage sel et lumière sur les campus. Nous avons pris le temps de considérer tout cela, avant de dire «oui» à nous réengager à long terme au service des étudiants du Québec.

Quels défis voyez-vous dans votre service aux GBUC?

J-M: Évangéliser à Montréal est un exercice d’équilibriste. Les débats sur la foi sont un peu tabous au Québec et l’Église semble en retard sur les grands challenges technologiques du moment. Oh combien le monde qui a fait de la science et des technologies un dieu a besoin de voir la rédemption de ces choses au travers de chrétiens qui les mettent au service du vrai Dieu! Et combien la communauté chrétienne a besoin de leaders experts dans leurs domaines qui préparent l’Église à faire face aux challenges scientifiques et technologiques à venir!

C&J: Nous avons constamment l’impression que les ressources sont dérisoires face à l’ampleur de la tâche. Évidemment, une pandémie n’arrange pas la situation! Mais nous voulons voir cela comme une opportunité: cette réalité nous oblige à dépendre de Dieu. Comme le petit enfant qui a apporté ses 5 pains et 2 poissons à Jésus; avec ces ressources infimes, Jésus a nourri une foule immense. Nous expérimentons déjà cette réalité (à plus petite échelle!) et nous voulons y grandir davantage.

Et quelles sont les joies?

J-M: Les GBUC ont répondu à la pandémie en devenant des GBUC en ligne. Nous avions prévu bien avant la pandémie d’étudier cette année la lettre aux Philippiens. C’était sans savoir que les écrits de Paul depuis une prison nous encourageraient et nous mettraient au défi dans notre confinement. Avec les années, j’ai pu être le témoin d’étudiants dont la foi a pris son envol, d’ingénieurs, porteurs d’eau vive dans des zones en besoin, de leader de louanges, de prière et d’études bibliques qui forcent l’admiration. Dieu m’a entouré d’une famille unique, de quelques Suisses au grand cœur et tant d’autres personnes inspirantes venant de mon pays, de Montréal, et des quatre coins du monde, tous des messagers d’espérance. Pour chacune de ses personnes et pour ceux qui nous liront, je suis infiniment reconnaissant.

C&J: Nous aimons nous dire que nous faisons la plus belle job du monde: servir et faire partie d’une communauté de disciples qui sont prêts à étudier sérieusement la Parole de Dieu et qui veulent marcher radicalement à la suite de Christ, dans un contexte aussi défiant que celui des universités du Québec. Mais notre plus grand  privilège est de commencer à voir l’impact de ces vies transformées dans l'Église, la société québécoise et jusqu'aux extrémités de la terre.

Merci beaucoup! Que Dieu vous bénisse et vous accompagne dans cette nouvelle étape!